Les Sculptures romaines antiques

Les Sculptures romaines antiques

Le domaine artistique reste apprécié jusqu’à l’époque contemporaine. La plupart du temps, quand il s’agit de Rome, ce sont les œuvres d’art qui sont aussitôt évoquées. Ces merveilles ne sont pas apparues miraculeusement, mais elles ont été la succession de plusieurs créations. C’est de là que la mise en valeur est conséquente.

Définition, origine et phase d’apparition de la sculpture romaine

Ces groupements de créations proviennent de plusieurs pays du monde. La fabrique de portrait ainsi que la culture narrative existaient déjà 3 siècles avant Jésus-Christ. La sculpture romaine ne prend pas le même chemin que celles de la Grèce antique. Elle va plutôt rallumer la flamme et refaire voir cette authenticité de l’art brute. C’est une fois que la Rome devient une puissance politique que ses monuments sont aussi mis en valeur. La principale source d’inspiration, qui est la sculpture grecque, va s’effriter. C’est par la suite que quelques copies en bronzes font leur apparition. Ils sont faits par les Romains et vont faire un saut vers la popularité.

Les sculptures viennent toujours en premier lieu lorsque nous parlons de l’art antique. Considéré comme artistique, le but des sculptures grecques était de promouvoir la beauté, comme les sculptures de corps humain nu ou à moitié nu avec des matériaux de bonne qualité. Il y a eu plusieurs influences avant d’avoir une finition romaine bien établie. Parmi ceux-là, il y a l’Orient qui met son poids pendant la période archaïque. Cette période du VIIIème siècle est surtout marquée par la création des dits « kouroÏ » représentant l’homme et les « koraÏ » pour les jeunes filles. L’histoire continue et des monuments statuaires furent créés par des personnages connus tels que Polyclète, Phidias, Myron ainsi que Lysippe et Praxitèle. La technicité s’améliore, la précision sur les traits corporels et le design devinrent apparents. La conservation totale de monuments ne s’est pas toujours bien passée. Néanmoins, il existe quelques exceptions comme « Le Dieu de l’Artémison » et « l’Aurige de Delphes ».

Une période importante est celle de l’hellénistique. Cette phase, comprise entre 323 avant Jésus-Christ et la domination romaine, possède des créations originales telles que « La Victoire de Samothrace » et « Vénus de Milo ». Ce sont alors des œuvres qui feront vivre le réalisme.
En effet, les Romains ne sont pas à l’origine de toutes ces créations, la majorité est faite par les Grecs. Une image de la réussite a été présentée au Romain et ils se sont tout simplement chargés de les améliorer. La spécificité des œuvres grecs est leur manière de faire passer un message politique qui était jadis mis à la portée des empereurs. Mais ce sont ceux qui ont su le développer qui ont eu le mérite. Les statues de la Grèce antique et romaines ont de nombreuses similitudes, mais celles politiques sont différentes tandis que celles religieuses s’entrecroisent.

L’évolution de la sculpture romaine

Avec l’évolution du temps et des évènements, la sculpture romaine endure pas mal de changements. Ces derniers sont liés à chaque période, le régime politique et la culture vont l’induire à s’intégrer selon le moment.
Autrefois, les œuvres romaines ont été jugées de copies, elles commencent leur essor et sont par la suite reconnues comme de vrais chefs-d’œuvre. La grande valeur historique va alors être gardée, suivie d’une innovation qui fait avancer dans l’histoire que nous pouvons observer dans leurs portraits.

La spécificité de ces derniers, c’est l’évolution au niveau de la technicité et de l’art expressif. De grands monuments publics inouïs le démontrent. Les valeurs historiques sont alors bien représentées : l’histoire et le caractère fort des Romains. Cela faisant rapport à sa manie de gagner un empire politique.
Quelques influences étrangères comme celle orientale vont lui faire se retirer de certaines vieilles bases. Les anciennetés comme l’art byzantin, médiéval et paléochrétien ne vont plus être sollicitées pour l’art romain. Une divergence se pose, car il y a le principe du classicisme qui prône le passé et lui attribue de la grande valeur. Néanmoins, le suivi de mode et le contexte politique vont être respectés.

Toujours dans le même conflit, les faits religieux et social font leurs impacts. Cela est présenté par l’arrivée du christianisme qui a un aspect contradictoire au païen. Suite à l’essor fulgurant de la politique romaine, les Romains ont alors décidé de garder le contexte historique pour mettre de l’importance à la population de Rome, mais aussi de l’adapter au social et à la religion de l’instant.

Statue en bronze de Marc Aurèle

Statue en bronze de Marc Aurèle place du Capitole à Rome.

Les éléments sources de la sculpture romaine

D’après le constat des archéologues, que ce soit pour les Grecs ou pour les Romains, ils sont tous deux polychromes. C’est la peinture et un assemblage comme le marbre avec le porphyre qui est utilisé ». Ce sont des solutions très connues à cette époque, mais qui étaient assez onéreuses. La plupart du temps, elles ont été utilisées par les Romains, seuls eux pouvaient se le permettre.

Diverses statues sont marquées intéressantes. Les principaux composants sont le bronze, la pierre ou la terre cuite qui remplissent l’intérieur de la façade. Le genre de sculpture en terre cuite est surtout localisé dans les temples très anciens. Ils servent la plupart du temps de couverture, d’ornement ou sont situés sur les toits de ces temples. Un autre matériel très utilisé et à la fois précieux est le bronze. Il est surtout utilisé pour les statues représentatives d’homme politique ou de citoyens qui ont marqué l’histoire. Ils sont souvent vêtus de toge, ils sont à cheval et portent une cuirasse. Le reflet s’avère dorer et montre l’esthétique.

En effet, le bronze peut être trouvé dans les temples, elle constitue les représentations des dieux. Précieux aux yeux de tous, les créations en bronze sont toujours recherchées pour son aspect onéreux.

Plus tard, ils ont été fondus pour céder la place au marbre. Les monuments traditionnels sont souvent en pierre. Mais les personnes fortunées qui voulaient une copie chez eux pouvaient en fabriquer une copie en marbre. Les plus recopiés sont les masques ancestraux, les statues de personne célèbres. En guise de conclusion, il faut savoir que plusieurs faits historiques, social, politique et religieux ont constitué à la création et à la mobilisation de la sculpture romaine. Une idée précise de ces sculptures reste une grande discussion, mais c’est sa valeur sûre qui importe.

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