Originaire de Suisse, Alberto Giacometti était considéré comme le plus grand sculpteur et artiste peintre de son époque.

Même jusqu’à aujourd’hui, ses œuvres d'art représentent des grandes collections d’objet d’art et vendues à plus de 100 millions de dollars l’unité. Empruntant le style cubisme puis du surréalisme, ses sculptures et peintures sont exposées dans les grandes expositions du monde entier. Découvrons qui est Giacometti !

Qui est l’homme Alberto Giacometti ?

Alberto Giacometti est un sculpteur, né le 10 octobre 1901 à Borgonovo en Suisse et décédé le 11 janvier 1966, à l’âge de 64 ans, à Coire. Il fut rendu très célèbre, grâce à son œuvre « L’homme qui marche », et qui se vendait à plus de 140 millions de dollars dans le marché mondial des articles de collection.

Il est le fils de Giovanni Giacometti, lui-même peintre et d’Annetta Stampa. Depuis son plus jeune âge, son père l’initiait déjà à l’art de la peinture dont il réalisa sa première œuvre en 1913. Depuis, il ne cessa de peindre, de sculpter dans des ateliers qu’il emménageait lui-même.

Si son parcours d’artiste commence dès 1913, il s’exerça pendant ses années collèges à Schiens puis, pendant l’époque universitaire à l’École des Beaux Arts de Genève. Mais sa carrière professionnelle débuta après sa tournée dans des villes italiennes et des artistes italiens dans lequel il partagea sa passion.

Arrivée à Paris en 1922, il commença une carrière prestigieuse avec son mentor, Antoine Bourdelle, et développa sa propre style avec un mélange de cubisme puis du surréalisme.

Alberto Giacometti dans son atelier

Le surréalisme

Depuis qu’il vivait à Paris, dans les années 1922, Giacometti fréquentait des artistes surréalistes d’époque notamment, Joan Mino, Jean Arp, Louis Aragon, André Manon, etc. Et c’est alors qu’il exposa ses œuvres aux côtés de ses artistes et intégra leur groupe à partir de 1931.

Il multiplia les réalisations, participa à des expositions surréalistes, dessinent des personnages en s’inspirant des livres de René Crevel. Il participa aussi à la rédaction du revue « le surréalisme au service de la révolution ». Parmi ces œuvres surréalistes, on retrouve L’objet à fonctionnement symbolique de 1930, L’inquiétude, La violence, L’incertitude, la Femme qui marche ou la Femme couchée.

Profondément touché par la mort de son père, le 25 juin 1933, il organisa l’année suivante une grande exposition en mémoire de son père. Et c’est la première fois qu’il montre ses œuvres au peuple américain dans la galerie de Julien Lévy, à New York.

L’année suivante, en 1935, il fut exclu du groupe des surréalistes suite à un différend avec André Breton et d’autres membres du cercle. Mais ses sculptures restent exposées dans plusieurs manifestations surréalistes.

Les sculptures en bronze

Pour façonner un objet, Alberto Giacometti utilise des matières en plâtre, en coulées ou en bronze. Mais ce dernier, reste sa matière de prédilection par excellence. Avec ce métal, il pouvait réalisait des œuvres grandioses mesurant plus de 2 mètres de hauteur, des formes humaines longitudinales et difficile à cerner.

C’est ce style qui fait l’originalité de ce grand artiste. Dans ses premières réalisations en bronze, l’artiste enferme ses personnages dans des cadres en forme de cage, où l’objet est suspendu à un fil. Les formes sont difficiles à discerner durant l’époque comme s’il montrait des ébats amoureux (boule suspendue au-dessus d’une banane) ou s’agit-il de Pinocchio avec Le Nez, ou bien une hallucination d’Alberto.

Si l’on regarde de plus près, ses œuvres sculptées dans des cages, évoquent plutôt les périodes où il travaillait dans un petit atelier parisien. Et il s’imaginait enfermé lui aussi dans une cage. Le cadre apparaît même dans ses peintures.

D’autres figures en bronze se décrivent en forme longiligne, un peu rongé par le vent, mais défini des silhouettes vue au loin. Mais, pendant l’âge de maturité, ses réalisations sont devenues plus concrètes, conserve la forme filiforme et permet de distinguer le reflet d’un homme ou d’une femme en dessin 2D.

Parmi ces œuvres de prédilection, les sculptures en bronze animalières sont très présentes dans le thème du surréalisme. Si il aimait le bronze, la patine du bronze n'était pas sa couleur préférée, c'est pourquoi de nombreuses pièces sont peintes.

Sa carrière et ses prix

S’il a réalisé plus d’une centaine d’œuvres, c’est qu’il a décrit des souvenirs de sa vie d’une manière originale. Sa carrière fut couronnée de succès, et commence surtout après la Seconde Guerre Mondiale entre 1946 à 1947.

Pendant ces temps, il exposait des sculptures filiformes, grotesques ou spéciales. Dans les années 1950, il délaisse la longiligne pour se consacrer à la réalisation des bustes. Si les œuvres de Giacometti figurent parmi les sculptures les plus chères de l’histoire de l’art, c’est qu’il était plusieurs fois récompensé.

Parmi ses plus belles distinctions, on peut trouver:

  • Le prix Carnegie de 1961
  • Le grand prix de la sculpture lors de la Biennale de Venise en 1962
  • Le prix du festival Geggenheim en 1964
  • Le grand prix international des arts en 1965 octroyé par la France.

Estimation d’une œuvre de Giacometti

Giacometti est connu comme une grande figure de l’art par les collectionneurs et les artistes contemporains. Ses réalisations ont touché des personnes, des amateurs à la recherche d’un style nouveau.

L’estimation d’une sculpture de Giacometti grimpe les records des ventes et se valorise à partir de 100 millions de dollars.

On peut citer par exemple:

  • L’homme qui marche, qui se vendit à 104,3 millions de dollars, comptabilisant ainsi son œuvre le plus cher.
  • L’homme qui pointe
  • L’homme au doigt, quant à celui-ci, se vendait à 140 millions de dollars
  • Le Chariot à 100,97 millions de dollars

Mais quel que soit la grandeur de son art, deux petites sculptures ne dépassent seulement, que les des millions d’euros.

Peut-être avez vous dans votre grenier une oeuvre d'art à estimer ? suivez notre guide sur l'estimation des sculptures en bronze pour connaître sa valeur.